SÉRIE
DES FORCES RÉACTIONNAIRES n°19 : l'OSARN alias La Cagoule
Dans la série Des forces réactionnaires on se propose de vous parler de groupes, d'événements, de mouvances, d'idéologies réactionnaires en France ou liés à la France, en partageant également des ressources accessibles.

Par Cases Rebelles
Juillet 2023
Le nom « Organisation secrète d'action révolutionnaire nationale » (OSARN) est relativement peu connu. C’est un surnom, La Cagoule, qui est passé à la postérité. Pour ses contemporains, il fut à la fois source de fantasmes, de mépris, de frayeur... L'OSARN fut un groupe terroriste, aux ramifications multiples, emblématique de la poussée fasciste et putschiste de l’entre-deux-guerres. Pour nous, la Cagoule est inextricablement liée à l’histoire trouble de la marque de luxe L’Oréal et aux solides amitiés d’extrême droite de l’ancien président « socialiste » François Mitterrand.
Contexte de naissance
En 1934, la Troisième République est en grande difficulté. La crise économique mondiale, le terrible drame ferroviaire de Lagny-Pomponne, et une série d’affaires dont l’affaire Stavisky alimentent les défiances et poussent l’antiparlementarisme à son paroxysme. La période d’entre-deux-guerres a vu l’essor d’un nombre important d’organisations réactionnaires. Cette année-là, les ligues1 , anti-parlementaristes, antisémites, anticommunistes, souvent adeptes de la violence, lancent une journée qui restera gravée dans l’histoire.
Sur le Paris de 1934 régnait le puissant préfet de police Jean Schiappe, proche des milieux d’extrême droite. Celui qui était connu pour réprimer généreusement la gauche s’émouvait peu des violences et autres opérations coup de poing des Camelots du roi (réseaux de vendeurs du journal royaliste L'Action française, lancé en 1908 et dirigé par Charles Maurras) , dont le chef était un ami personnel. Il avait par ailleurs témoigné dans un journal italien en 1930 de son admiration pour Mussolini.
En 1934, Daladier, membre du parti radical2, qui venait d’être appelé par le président de la république Albert Lebrun à former un nouveau gouvernement en tant que Président du Conseil, avait choisi de se débarrasser de Schiappe, accusé par la gauche d’être mouillé dans l’affaire Stavisky3 .
Cette décision finit d’excéder des forces d’extrême droite déjà chauffées à blanc par cette même affaire. Immédiatement, les ligues lancent divers appels pour des mobilisations antiparlementaires de grande ampleur le 6 février. Chez certains, l’intention est indubitablement insurrectionnelle, mais les forces en présence sont très hétérogènes.
La situation est très mal jaugée et anticipée par le pouvoir en place. Le jour même, la police est rapidement débordée. Les manifestations virent à l’émeute. C’est le chaos. La répression est exceptionnellement sanglante : 14 manifestants sont tués par balle le jour même et le décès de blessés portera le bilan final au chiffre de 31 victimes.4
Le colonel de La Rocque et ses Croix de Feu se retrouvent ce jour-là en mesure de prendre d’assaut la Chambre des députés, mais de La Rocque, qui est légaliste, n’a jamais eu de velléité putschiste. La date du 6 février 1934 est un mythe fondateur pour l’extrême droite. Cependant les avis divergent, tant sur l’interprétation des événements que sur les possibilités effectives de renverser le gouvernement ce jour-là.
Dès le lendemain, Daladier démissionne. Une brutale prise de conscience mène à la création de comités antifascistes regroupant diverses forces de gauche. Petit à petit l’unité va se faire, même si les positions de l’URSS parasitent le ralliement de communistes.
À l’extrême droite, les lignes se durcissent et c’est ainsi qu’en 1935 des dissidents de l’Action française et des Camelots du roi, déçus de Maurras et partisans de l’action violente radicale, fondent le Parti national révolutionnaire (PNR). On trouve à leur tête Eugène Deloncle.
L’OSARN ou la Cagoule
En mai 36, le Front populaire remporte les élections législatives. La personne de Léon Blum, président du conseil, cristallise les haines antisémites et anticommunistes. Rappelons qu’avant cela, en février, il avait été sauvagement agressé par des membres de L’Action Française5 et des Camelots du roi, qui répondaient alors aux multiples appels au meurtre de Maurras contre Blum.
Le 18 juin 1936, le gouvernement dissout les ligues ; c’était une promesse de campagne. Le PNR se mue immédiatement en organisation clandestine : l’Organisation Secrète d’Action Révolutionnaire Nationale. Suite à l’erreur d’un informateur, l’organisation est aussi nommée CSAR. Mais ses adversaires la renommeront La Cagoule et le surnom restera, même si initialement il visait plus à moquer l’OSARN.
Ses membres viennent essentiellement de milieux aisés et leurs liens avec certaines grandes entreprises industrielles leur donnent accès à de nombreux moyens matériels. On peut citer L’Oréal, Michelin, Renault, Lesieur, Saint-Gobain pour les plus connues.
L’organisation est chapeautée par un comité directeur : Eugène Deloncle, Henri Deloncle son frère, Jacques Corrèze, Jean Filliol et Gabriel Jeantet.
La structuration de l’OSARN est militaire et calquée sur celle de l’armée française. Elle comporte d’ailleurs un grand nombre d’officiers de réserve dans ses membres. La volonté est claire : il s’agit de se donner les moyens de prendre le pouvoir par la force.
Trafic d’armes, exécutions, terrorisme, collaboration avec les régimes fascistes, actions de déstabilisation : tel est le répertoire de la Cagoule.
Par des montages opaques, elle absorbe des réseaux en recrutant des chefs qui ne font pas nécessairement état, auprès de leurs troupes, de leur nouvelle allégeance à l‘OSARN. Elle est aussi dotée d’une vitrine légale : l’Union des comités d’action défensive.
Internationale fasciste et trafic d’armes
La Cagoule développe des relations de collaboration avec les franquistes en Espagne. Ils vont par exemple saboter des voies ferrées reliant la France à l’Espagne. Et dans la nuit du 29 au 30 juillet 1937, des avions américains destinés aux républicains espagnols, entreposés à l’aérodrome de Toussus-le-Noble (Yvelines), sont détruits. L’Espagne sera le soutien le plus fort au trafic d’armes de la Cagoule, à la fois dans la fourniture et dans la logistique.
L’organisation travaille de la même manière avec les fascistes italiens. Elle va notamment assassiner Carlo et Nello Rossellli, des intellectuels antifascistes, le 9 juin 1937 et recevoir en échange des fusils semi-automatiques.
L’OSARN construit en Europe un impressionnant réseau de trafic d’armes dans lequel il faut inscrire aussi la Suisse et la Belgique. Pour ce qui est de l’Allemagne nazie, on sait que l’OSARN a acheté des fusils Schmeisser mais on ne trouve pas d’autres traces de collaboration.
Violences diverses et terrorisme
L’usage de la violence est au cœur du projet OSARN. Elle frappe ennemis comme anciens amis. Léon Jean-Baptiste, membre du réseau et acteur du trafic d’armes, est assassiné en octobre 1936. Dimitri Navachine, juif communiste banquier, économiste et ami du ministre de l’Économie nationale du gouvernement du Front populaire, est assassiné le 23 janvier 1937 par Jean Filliol à coup de baïonnette.
Maurice Juif, membre lui aussi du réseau, est éliminé le 8 février 1937.
Le 11 septembre 1937 à Paris, c’est le double attentat du quartier de l’Étoile contre la Confédération générale du patronat français (CGPF), 4 rue de Presbourg, et l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM), au 45 rue Boissière. L’objectif politique est que cet acte terroriste meurtrier — deux « gardiens de la paix » ont été tués — soit imputé aux communistes dans la mesure où les cibles sont patronales. Et de fait, la presse émet différentes hypothèses, même si L’Humanité et Le Populaire comprennent d’emblée qu’il s’agit d’attentats fascistes6 .
L’étau se resserre autour de la Cagoule et elle va jouer son va-tout. Les têtes de l’organisation font circuler la menace imminente d’un prétendu putsch communiste dans la nuit du 15 au 16 novembre 1937. Cette alarme fantaisiste vise à mobiliser l’armée pour mener à bien l’insurrection qui permettra de prendre le pouvoir. Le jour dit, les cagoulards se dispatchent dans les rues de Paris, mais Deloncle annule l’opération car il constate rapidement qu’aucune force armée n’a suivi.
Ce même mois, la police découvre tour à tour plusieurs caches d’armes — un véritable arsenal — mais aussi des lieux aménagés pour servir de prison. L’OSARN est grillée. Le 18 novembre 1937, la France découvre dans la presse un complot contre la sûreté de l’État. « 400 grenades armées, 378 cartouches explosives, 100 000 cartouches à fusil ou revolver, 16 fusils-mitrailleurs de fabrication allemande, 12 fusils de guerre divers, 15 pistolets automatiques de gros calibre des parabellums, etc. »
S’ensuit une vague d’arrestations. Une information judiciaire est ouverte par le parquet de Paris. Des cagoulards fuient vers l’Italie fasciste, l’Espagne franquiste. Deloncle est arrêté.
Le 11 janvier 1938, le ministre de l’Intérieur socialiste Marx Dormoy annonce à la presse l’arrestation de trois des auteurs du double attentat de l’Étoile. Parmi eux, il y a l’homme d’affaires Pierre Michelin, soupçonné d’être le chef de la section clermontoise de la Cagoule.
Cette même année, plus de cent vingt membres de la Cagoule sont arrêtés.
Mais la guerre puis l’occupation vont venir mettre temporairement un terme aux enquêtes et poursuites.
Cagoulards pendant la guerre
Après la capitulation de juin 1940, Vichy est de toute évidence un lieu d’atterrissage tout trouvé pour cagoulards et affiliés. Eugène Deloncle fonde avec son ami Eugène Schueller — propriétaire du groupe L’Oréal, matrice de la Cagoule — le Mouvement social révolutionnaire, un parti fasciste. Le MSR rejoint ensuite le Rassemblement national populaire de Marcel Déat.
Dans le MSR on retrouve Jean Filiol. Joseph Darnand, ancienne figure de proue du réseau à Nice, poussera l’abjection à son paroxysme en s’engageant comme secrétaire général de la Milice française et chez les Waffen-SS. Mais des cagoulards, on en trouve partout : au Commissariat général aux questions juives (CGQJ), la Milice, les SS et dans les LVF7 .
Ils sont aussi présents en face, dans des réseaux de résistance, parfois à leurs têtes même. Certains sont aussi à Londres aux côtés de De Gaulle. D’autres ont des parcours ambigus qui mêlent résistance et collaboration.
En 1941, Marx Dormoy, qui est considéré comme le tombeur de l’organisation, est assassiné par d’anciens membres, en représailles.
L’histoire et ses ricochets
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- Le procès de la Cagoule
Il s’ouvre le 11 octobre 1948 devant les Assises de la Seine. 63 cagoulards sont inculpés au titre d’associations de malfaiteurs, assassinats, complots contre la sûreté de l’État, détentions d’armes de guerre et de munitions, etc. Parmi les inculpés, 10 sont en détention. Une quarantaine d’entre eux, en liberté provisoire, doit être écrouée à l’ouverture du procès. Une dizaine d’inculpés ont disparu dans la nature. D’autres comme Eugène Deloncle sont morts.
Mais certains, protégés, reconvertis, passent au travers des mailles du filet et c’est bien ce qui pose problème pour ce procès : « On va juger des cagoulards, des criminels qui doivent payer, évidemment, mais on ne jugera pas vraiment la Cagoule avec ses chefs suprêmes dont tant occupent toujours de très hautes fonctions et dont certains ont trouvé un rôle à leur convenance au sein du R.P.F.8 » (L’Humanité, 11 octobre 1948)
Les faits jugés sont :
- la disparition de Jean Baptiste qui était chargé de l’achat des armes à l’étranger ; soupçonné de trahison, il a ensuite disparu ;
- l’exécution d’AdolpheAugustin qui était lui aussi soupçonné de trahison ;
- l’assassinat des frères Rosseli ;
- l’assassinat de Navachine ;
- l’assassinat de Laetitia Toureaux, indicatrice de police et maîtresse de Gabriel Jeantet ;
- les attentats du 11 septembre 1937 ;
- l’assassinat de Marx Dormoy.
Parmi les sujets abordés : le financement, les liens avec l’armée, le déroulement précis des assassinats, des attentats, etc. On découvre en partie le fonctionnement de l’organisation, comme par exemple l’existence du « groupe des tueurs ». La proximité de la Cagoule des années actives avec Pétain fait l’objet d’un grand nombre de questions dont la presse se fait écho. Il s’agit de discerner ce qu’auraient pu être les signes avant-coureurs d’affinités avec le fascisme. Mais s’il semble établi qu’une bonne part des cagoulards souhaitaient lui remettre le pouvoir en cas de putsch réussi, les preuves de liens et de communication avec la Cagoule n’existent qu’au travers d’intermédiaires.
« Le Maréchal n’était pas un cagoulard, a-t-iI ajouté ; mais il connaissait l’existence de la conjuration et par l’intermédiaire d’Alibert et du commandant Loustanau-Lacau ((Militaire de carrière, affecté au cabinet de Pétain ministre de la Guerre puis au Conseil supérieur de la guerre. Il fut l’initiateur à la fin de 1936 d’un service de renseignement anticommuniste dans l’armée qui collaborait avec la Cagoule : les réseaux Corvignolles.)) il avait des liaisons régulières avec la Cagoule. Il savait que si l’opération réussissait, le pouvoir lui serait remis. Un fait prouve qu’il n’était pas seulement bénéficiaire du coup d’État, mais qu’il l’approuvait : vice-président du Conseil suprême de la guerre et ambassadeur, il n’a pas informé son gouvernement de l’existence d’un complot dont iI avait connaissance. »
À l’issue du procès, les condamnations vont de quatre mois de prison aux travaux forcés à perpétuité. Sept inculpés sont aussi condamnés à mort par contumace.
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- François Mitterrand ; un président « socialiste » proche de la Cagoule
Son parcours est jalonné d’interactions et de liens plus ou moins proches avec la Cagoule et des cagoulards. Toute la difficulté de raconter tient dans la multiplicité de versions contradictoires et le volontaire manque de transparence du premier concerné. On peut toutefois conseiller le livre de Simon Epstein, Un Paradoxe français (2008).
Jeune, Mitterrand a toujours baigné dans les milieux d’extrême droite qui ont vu naître l’OSARN. En 1934, dès son arrivée à Paris, le futur président s’installe au 104 rue de Vaugirard, un foyer tenu par des Pères maristes9 : cet espace traditionaliste est particulièrement perméable aux idées de L’Action française, et donc de la Cagoule également.
En février 1935, des photographies ont immortalisé la présence de Mitterrand à la manifestation contre la possibilité pour les étudiants étrangers d’exercer la médecine en France. Le slogan est « La France aux Français ».
Son frère, Robert Mitterrand, a épousé la nièce d’Eugène Deloncle en 1939. Sa sœur eut une longue relation avec Jean Bouvyer, membre de la Cagoule et impliqué notamment dans l’assassinat des frères Rosselli ; François Mitterrand témoigne en sa faveur à la libération alors que celui-ci a été haut fonctionnaire aux questions juives pendant la guerre.
François Dalle, ami de François Mitterrand, a été embauché par Eugène Schueller chez Monsavon en 1942.
Quand en décembre 1942 Mitterrand publie dans une revue du régime vichyste France, revue de l’État nouveau, elle est dirigée par Gabriel Jeantet, ex de la Cagoule qui avait été notamment très actif dans le trafic d’armes et qui sera condamné à 4 ans de prison lors du procès.
Pendant la guerre, André Bettencourt, ami de Mitterrand, est actif dans le journal collaborationniste et antisémite La Terre française. Il y commet notamment un article incitant à la dénonciation des juifs.
Bettencourt épouse en 1950 Liliane Schueller, fille d’Eugène Schueller et future héritière de L’Oréal ; il rejoint la direction du groupe industriel cosmétique la même année.
Avant cela, Mitterrand sera lui aussi l’employé de L’Oréal et de Schueller à la Libération : il dirige deux ans Votre beauté, un journal du groupe où l’on trouve nombre d’ex cagoulards comme Jacques Corrèze, qui fut membre du MSR pendant la guerre.
En 1947, en tant que ministre des Anciens combattants, il remet même la rosette de la résistance à André Bettencourt. Et en 1956, il assistera aux funérailles de François Méténier, ex cagoulard lui aussi condamné pour l’attentat du 11 septembre dont il est reconnu qu’il fut co-organisateur.
Jean Védrine, père d’Hubert Védrine, a selon des archives de la police appartenu à la Cagoule ; rappelons que Mitterrand et Hubert Védrine sont notamment liés par le génocide des Tutsis, tant par leur complicité au moment des faits que par leur souscription aux thèses négationnistes.
Mitterrand a souvent été accusé d’être cagoulard, une rumeur soutenue par aucune preuve. Par contre, ses amitiés avec des cagoulards, ex-cagoulards, proches de cagoulards, ses multiples liens avec L’Oréal — matrice de l’organisation — et une certaine extrême droite, sont indubitables.
Ses liens doivent informer les analyses de l’ascension du Front national et de l’extrême droite pendant le plus long règne présidentiel que la France ait connu. Ils doivent aussi éclairer la politique françafricaine mitterandienne.
Ces proximités et cet arrière-plan idéologique nous permettent également de mieux comprendre, à l’heure où la France s’enfonce dans le fascisme, pourquoi le PS a constamment instrumentalisé l’extrême droite ainsi que le racisme plutôt que lutté sincèrement contre son ascension.
Ces connivences, ces réseaux rappellent quelque peu le SAC et l'appareil politique gaulliste. Ces affinités occultes, histoires communes, qui ont continué d’animer en sous-marin la IVe puis la Ve République, révèlent une présence des extrêmes-droites dans l'histoire politique française bien différente du récit commun résumant ce courant à l'ascension laborieuse d'un petit parti familial depuis 1972 et à l'existence peu menaçante de groupuscules épars. La vie républicaine française s'est bel et bien construite en s’accommodant voire en utilisant des organisations à l'idéologie fasciste et aux pratiques violentes et criminelles. Loin des quêtes de légitimité populaire, l'histoire de la Cagoule nous rappelle simplement que le fascisme ne pointe pas soudainement un lendemain d'élection ; il est le fruit de porosités idéologiques, politiques et criminelles, d’impunités historiques et de solidarités transpartisanes entre puissants.
- organisations d’extrêmes droite antiparlementaristes qui apparaissent sous la IIIe République [↩]
- Parti intermédiaire entre la gauche et la droite très influent dans l’entre-deux guerres [↩]
- Crise politico-économique survenue en janvier 1934 en France, suite au décès dans des circonstances mystérieuses d'Alexandre Stavisky, escroc responsable de malversations financières montées avec la complicité de nombreuses relations dans les milieux de la police et de la justice. [↩]
- Emmanuel Blanchard fournit une analyse extrêmement intéressante de la gestion policière de cette journée dans ce texte. [↩]
- l'organisation adossée au journal éponyme [↩]
- Voir l'article 11 septembre 1937 : le Complot de la Cagoule [↩]
- La Légion des Volontaires Français contre le bolchevisme est créée en 1942, après que l’Allemagne nazie envahisse l’URSS. L’organisation se bat au sein de l’armée allemande et sous son uniforme. [↩]
- Parti politique créé par Charles de Gaulle en 1947 [↩]
- Membres de la Société de Marie, une congrégation religieuse fondée en 1822. [↩]