- voir Des Forces réactionnaires, épisode n°2[↩]
- Source : Michel Delberghe, Un bastion des tenants de l'« ordre nouveau » depuis plus de trente ans, Le Monde, 12 avril 1995[↩]
- voir Des Forces réactionnaires, épisode n°17 pour une définition du nationalisme révolutionnaire, et l’épisode 16 sur la FANE pour le parcours de François Duprat[↩]
- Une mobilisation antifasciste menée par La Ligue communiste visait à interdire de fait la tenue d'un meeting d’Ordre Nouveau sur le thème "Halte à l’immigration sauvage" le 21 juin 1973. "L’idée de départ était d’occuper la salle de la Mutualité avant les fascistes, mais la salle était protégée par la police. Le 21 juin, 4 000 à 5 000 manifestants équipés se retrouvent place Monge. La Ligue communiste prend la direction des opérations. Les affrontements sont violents avec la police qui bloque l’accès à la Mutualité et qui recule face aux charges des manifestants. Un groupe de manifestants attaque le local d’Ordre nouveau." [source] Le gouvernement renvoie dos-à-dos extrême droite et extrême gauche en annonçant la dissolution d'Ordre Nouveau et de La Ligue Communiste...[↩]
- Le Renouveau Nationaliste se proposait de regrouper, dans une structure unitaire, les jeunes militants des mouvements d'extrême droite et les jeunes ouvriers nationalistes.[↩]
- En supprimant la sélection à l'entrée de l'université, la loi Savary déclenche des grèves et émeutes dans les universités les plus élitistes ou à droite : la presse évoque alors un « Mai 68 à l'envers », auquel participe le GUD.[↩]
- La Ligue Communiste Révolutionnaire (anciennement Ligue Communiste) est un parti politique d’extrême gauche initialement de la mouvance communiste trotskiste, fondé en 1969 pour présenter un candidat, Alain Krivine, à l’élection présidentielle. Elle s’est dissoute dans le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) en 2009. L’UNEF, Union Nationale des étudiants de France, est une organisation étudiante créée en 1907 qui s’est ensuite scindée en plusieurs syndicats revendiquant le même sigle, aux orientations politiques et proximités partisanes diverses. Les adversaires étudiants du GUD évoqués ici appartiennent notamment aux branches communistes, lambertistes ou trotskistes.[↩]
- Alors que l'université française accueille un nombre grandissant d’étudiants, elle est dédaignée par les meilleurs élèves qui choisissent les grandes écoles. Afin de remédier à cette désaffection la réforme Devaquet, menée par le gouvernement Chirac, entend remettre en place la sélection à l’entrée, supprimée par la loi Savary.[↩]
- Philippe Péninque livre la « leçon » suivante aux gudards actifs en 1993 : « Vous êtes des géants militaires, mais des nains politiques. Arrêtez de faire les cons et de vous faire mettre en prison. Maintenant, c’est un autre monde, si vous voulez combattre, il faut faire des études, travailler, devenir puissant, exister. » Ils seront plusieurs à suivre son conseil, dont Frédéric Chatillon, à la tête de Riwal, société de communication et d’édition impliquée dans les scandales financiers du FN.[↩]