Aux sources du rastafarisme et des résistances jamaïcaines avec Maboula SOUMAHORO
Maboula Soumahoro est enseignante en France et aux États-Unis, chercheuse, co-fondatrice du festival Black History Month-Journées Africana. Elle est l’auteur d’une thèse de doctorat (2008) intitulée La couleur de Dieu? Regards croisés sur la Nation d’Islam et le Rastafarisme, 1930-1950. Dans ce nouvel article de notre série « Nos Fois sont révolutionnaires », elle revient avec nous sur les racines révolutionnaires des spiritualités jamaïcaines. Lire →

Nous publions ici la puissante déclaration de l’UGTG du 30 Septembre. Dans un contexte où la mort récente d’un jeune mènent certainEs à vouloir s’attaquer à la violence sans questionner les sources et toute la violence coloniale, sociale qui s’est exercée et s’exerce encore sur le peuple guadeloupéen ce texte réaffirme sans détours qu’une libération réelle est la seule solution. Face à l’hypocrisie des mesures sécuritaires l’UGTG répond Indépendance, Réparations et combat social !
Première station indépendante en Haïti, HAÏTI-INTER fut rachetée à la fin des années 60 par Jean DOMINIQUE, agronome militant devenu journaliste. Avec sa femme Michèle MONTAS ils feront de HAÏTI-INTER une arme de résistance culturelle, politique et populaire à la dictature des Duvalier, père et fils, et pour la libération d’Haïti. Les archives de la radio sont en cours de numérisation et mises à disposition sur le site du projet « Radio Haïti – Vwa chanjman ».
Voici la version écrite de l’émission n°66 où nous avons eu le grand plaisir d’accueillir Élie DOMOTA, militant sans compromis contre l’exploitation capitaliste coloniale et pour la libération nationale de la Guadeloupe et de son peuple. Avec lui nous avons parlé des luttes en cours, histoire coloniale et négationnisme, histoire militante, criminalisation du militantisme, etc. Bonne lecture !
En Mai, de partout se commémorent les luttes des esclaves pour leurs libérations, bien souvent effacées derrière le vocable d’abolition. En Mai, la Guadeloupe commémore aussi ses mortEs puisque c’est un mois chargé dans les mémoires. Voici donc trois mois de Mai, 1802, 1943, 1967, trois brefs récits en guise d’invitations à creuser l’Histoire de la Guadeloupe et ses traumas.
L’écrivain martiniquais Patrick Chamoiseau est l’architecte de labyrinthes aux trésors infinis. Le roman Solibo Magnifique, sorti en 1988, est un de ces joyaux. Un conteur qui meurt brusquement en pleine célébration vocale pendant le carnaval de Fort-De France et des témoins suspectés de meurtres, arrêtés pour une enquête en trompe l’œil : le mystère du livre n’est pas qui a tué Solibo mais qu’est-ce-qui a tué le conteur martiniquais et qui était-il? 


