Épisode n°114 | Luck Razanajaona, nouvelle vague malagasy
Est-ce que vous connaissez le cinéma malgache ? Luck Razanajaona, jeune réalisateur formé à l’école de cinéma de Marrakech a sorti en […]
Est-ce que vous connaissez le cinéma malgache ? Luck Razanajaona, jeune réalisateur formé à l’école de cinéma de Marrakech a sorti en […]
Moussa BALDE, jeune homme guinéen de 23 ans, est mort dans la nuit du 22 au 23 mai 2021 au centre de rétention de Turin en Italie. Il y avait été transféré après que trois italiens l’ont battu à mort dans la rue à Vintimille le 9 mai 2021. Il s’est suicidé quinze jours plus tard, en détention. Si ses agresseurs ont été jugés en 2022 (et condamnés à des peines dérisoires), c’est aujourd’hui le procès des responsables du CPR (équivalent d’un CRA) qui se tient. Il existe de nombreuses zones d’ombre sur la manière dont Moussa a été traité dans ce centre. Lors de leur bref passage à Paris entre deux audiences du procès, nous avons rencontré deux membres de la famille de Moussa ; voici notre entretien avec Thierno BALDE. Lire (et écouter) →
Après une vaste campagne de de mobilisation organisée par son organisation, Salahdine Juma, membre de Refugees in Libya, revient avec nous sur la reconduction du protocole d’accord entre l’Italie et la Libye, appareil juridique qui permet l’enlèvement, la détention, la torture, le viol, l’esclavage, la noyade et le meurtre des réfugié.es qui transitent par la Libye ou sont interceptés en mer. Ce régime d’externalisation du contrôle des frontières est à l’origine de nombreux crimes contre l’humanité financés par l’Union européenne.Lire →
After a huge campaign organized by his organization, Salahdine Juma, a member of Refugees in Libya, talks to us about the renewal of the memorandum of understanding between Italy and Libya, a legal framework that allows for the abduction, detention, torture, rape, enslavement, drowning, and murder of refugees transiting through Libya or intercepted at sea. This system of externalization of border control is responsible for numerous crimes against humanity financed by the European Union.Lire →
Cet été au Transborder camp qui avait lieu à la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, nous avons rencontré Salahdine Juma, un jeune homme soudanais membre et co-fondateur de l’association Refugees in Libya. Il présentait une exposition itinérante sur les centres de détention en Libye, et il nous a raconté sa propre captivité dans le centre de Ain Zara ainsi que son combat pour toutes celles et ceux pour qui cet enfer se poursuit à ce jour. Ecouter →

En langue malgache, la prison se nomme « tranomaizina », littéralement la maison sombre. Jean a été incarcéré 2 mois et 6 jours début 2022, dans une petite ville du Sud de Madagascar. Il raconte. Dénutrition des détenus, conditions d’hygiène catastrophiques, toute puissance des surveillants. Cet épisode est notre 100e. Depuis le lancement en mai 2010 de notre webradio, comme on l’appelait à l’époque, le son de Cases Rebelles a traversé les contrées de la pensée, l’imaginaire et les résistances portées par les histoires et cultures noires. Écouter →
Samedi 11 juin 2022, nous avons rejoint des militant.es soudanais.es vivant à Nantes pour un rassemblement « en solidarité avec les victimes, les blessé.es ainsi que les mort.es, de l’État du Darfour occidental, d’El Genaïna, [et] en soutien à l’unité des forces révolutionnaires qui se mobilisent au Soudan pour faire tomber le régime issu du coup d’État d’octobre 2021. » L’appel était lancé par la section française du parti du Congrès Soudanais présente à Nantes. Lire →

Dans cet entretien avec ABDELHAMEED MAHMOUD, militant du Parti du Congès Soudanais et réfugié politique en France, nous revenons sur la lutte historique du peuple soudanais : cette Révolution soudanaise qui a défait le pouvoir dictatorial d’el-Béchir, puis mené au départ des militaires du pouvoir. Abdelhameed aborde aussi la question des prisonniers politiques et de leur libération. Il se désole du maintien de certains dignitaires de l’ancien régime dans l’appareil d’État et appelle de ses vœux la reconstruction d’un espace politique et militant durable au Soudan. Lire →

Depuis sa réélection le 24 mars 2019, dans des conditions indéniablement frauduleuses, à la faveur d’une scandaleuse réforme constitutionnelle l’autorisant à plusieurs mandats successifs – et ce au mépris de la présidence tournante instaurée par la constitution de 2001 – Azzali ASSOUMANI, ancien putschiste de 1999, président élu depuis 2016, poursuit sa fuite en avant répressive : arrestations massives, manifestations réprimées dans le sang, violences, tortures, assignations à résidences, etc.
En France, de Paris à Marseille, les comorien.nes sont mobilisé.es pour que la terreur ne triomphe pas et pour réclamer un État de droit. Parmi eux, le collectif UFAHARI WA KOMORI, hyperactif depuis deux mois, force le respect par sa détermination, son sérieux et la clarté de ses engagements. Ecouter →

Rose NDENGUE, historienne, nous parle des différentes formes d’engagement politique et de mobilisation des femmes au Cameroun. Peu de temps après la soutenance de sa thèse de doctorat, « Femmes, sphère publique et pouvoir politique en post-colonie. Le cas du Cameroun (1945-années 2000) », elle revient avec nous sur sa recherche et la question des archives camerounaises concernant les femmes en politique, elle nous parle également de l’UDEFEC (organisation féminine alliée de l’UPC), de formes de mobilisation coutumières comme l’Anlu et le Kelu, et de leur réactivation dans des formes de mobilisation contemporaines dans les régions anglophones du Cameroun. Ecouter →
