My name is Pauli Murray
HISTORIOGRAPHIE QUEER My name is Pauli Murray de Betsy West et Julie Cohen En 2021, le documentaire My name is Pauli Murray […]
HISTORIOGRAPHIE QUEER My name is Pauli Murray de Betsy West et Julie Cohen En 2021, le documentaire My name is Pauli Murray […]
Dans un récent documentaire visible en ligne, Céleste Bell reformule et redessine tout en nuances Marianne Elliott-Said aka Poly Styrene, sa mère imparfaite, icône du punk et fondatrice du groupe légendaire X-Ray Spex. Deux ans après la sortie du livre « Day Glo: The Poly Styrene Story » co-écrit avec Zoé Howe, Bell s’attelle de nouveau au récit biographique. Dans cette œuvre qu’elle écrit et co-réalise, elle continue ainsi de restituer à Poly Styrene une complexité largement occultée par la starification, la consommation culturelle et les clichés justement. Lire →
« L’humeur de la voix-off variera mais ce timbre dense, caractéristique de Peck, cette narration à fleur de micro au service d’un texte puissant sont les ventricules qui animent Lumumba, la mort du prophète, documentaire à la croisée du récit autobiographique et d’une des plus grandes tragédies de décolonisation confisquée, celle du Congo. « Du côté de Katanga », un poème écrit par Henri Lopes en février 1961, lancine et ponctue ces 70 minutes de cinéma d’exception. » Lire →
« Piliers de l’économie haïtienne, vendeuses du secteur informel qui transportent pour les revendre des marchandises des campagnes haïtiennes jusqu’aux villes », les madan sara sont une institution. « La proposition qui s’élabore au travers du film n’est pas celle d’une meilleure intégration des madan sara à une logique capitaliste de flux tendus et de circulation des biens à gros profits. Elles représentent bien plutôt un modèle de développement alternatif aux fonctionnements économiques iniques, basés sur l’exploitation et la prédation. » Lire →
« Fahavalo, Madagascar 1947 » est l’un des rares films sur l’histoire de l’insurrection malgache. « Fahavalo », c’est le nom donné aux insurgé·e·s. Le fahavalo, l’ennemi. Mais il s’agit de fahavalon’ny frantsay, l’ennemi des français. Le film a pour ambition de raconter l’histoire directement à travers les voix des dernier·e·s survivant·e·s de cette période insurrectionnelle ; de « donner à entendre le point de vue de ceux qui étaient présents au moment des faits, ceux qui ont pris le maquis, ceux qui ont résisté de long mois, ceux qui se sont battus pour la liberté, ceux qui étaient juste des enfants mais qui ont eu le temps de réfléchir depuis 71 ans », selon les mots de la réalisatrice, Marie-Clémence Andriamonta-Paes. Ce sont sans conteste des témoignages d’une immense valeur. Lire →
Diseuse d’histoires, réalisatrice, native de Louisiane et fan de film d’horreur, Zandashé Brown explore les possibilités du genre pour remettre au centre les expériences noires, les femmes noires ainsi que les thématiques de la souffrance mentale et du trauma transgénérationnel. Lire→
Quarante ans après la sortie de son premier court-métrage, les films relativement méconnus de Fronza Woods, réalisatrice noire américaine, sont de nouveau accessibles à un plus grand nombre à la faveur d’une redécouverte par la presse spécialisée. Dans cette interview, elle revient avec nous sur son parcours singulier dans le cinéma indépendant noir américain. Lire→
Originaire de l’Ohio où il est né en 1948, Larry Clark fait partie de cette génération de cinéastes noir.es américain.es qui, au sein de la L.A. Rebellion, a participé à construire une esthétique originale et révolutionnaire. Lire→
Les secrets de famille sont des poisons. Parfois ce ne sont que des secrets de polichinelle, des non-dits sus de tou.tes mais gardés bien au chaud, au creux du tabou et de l’interdit. Ce genre de situations laisse à la victime, aux victimes, le soin de se débattre dans la souffrance, la culpabilité et l’impossible expression d’une colère pourtant légitime. Suzanne, la nièce de Camille Billops et protagoniste au centre de ce premier film datant de 1982, a survécu à l’héroïne. Les racines de l’addiction, incontournables et monstrueuses, saillent d’emblée à la surface du récit : Suzanne a grandi en étant terriblement battue par son père Lire →
Presque un an après la première projection de notre documentaire Dire à Lamine lors de la 11ème commémoration pour Lamine Dieng, nous avons inauguré une série de textes écrits par des personnes qui ont vu le film, généralement parce qu’iels en ont organisé une diffusion. Voici le troisième texte, écrit par Louis Gonzalez. Lire →