« Toutes les bonnes volontés comptent ! » Pour un comité de soutien à Cynthia et J.

« Toutes les bonnes volontés comptent ! » Pour un comité de soutien à Cynthia et J. Deux ans après avoir alerté la justice sur des violences sexuelles contre son enfant, Cynthia se bat plus que jamais pour récupérer sa garde. Le placement de ce dernier a été levé fin 2023, mais l’enfant a été, contre toute attente, remis au père. Une décision qui interroge sur les principes judiciaires de protection de l’enfance dans le cas de « violences incestueuses vraisemblables » , et sur la reconnaissance du rôle de « figure protectrice » de Cynthia. Une décision qui repose également sur le rapport à charge d’un « expert psychiatre » actuellement mis en cause dans trois plaintes déontologiques. Lire →

Cynthia : le combat d’une mère

peralteElle ne souhaitait que la protection de son enfant. C’est pour cette raison qu’elle ne l’avait pas remis au père, contre qui une plainte pour « agression sexuelle et violences volontaires » a été déposée. Il y a 8 mois, le placement de J., 5 ans, a été ordonné par une juge et l’enfant a depuis été confié à l’Aide sociale à l’enfance (ASE).
Où l’on parle des tribulations de la dite « protection de l’enfance » et de ses conséquences dramatiques Lire →

« born bad », de debbie tucker green

Épisode n°109 born bad (2003) est la troisième pièce écrite par la dramaturge, metteuse en scène et réalisatrice afro-caribéenne et britannique, debbie tucker green. La forme minimaliste, dépouillée décuple toute la brutalité du sujet au cœur de la pièce : celui de l’inceste. Une pièce courte, brûlante, à mort. Où la vulgarité vengeresse, l’agressivité, le répété frénétique mènent la machine à incester à la rupture. Où l’incestée, DAWTA exige de l’entreprise familiale un bilan, aussi bref que violent : la reconnaissance de ce qui a été. Lire →

Suzanne, Suzanne de Camille Billops et James Hatch

Suzanne, Suzanne de Camille Billops et James Hatch

Les secrets de famille sont des poisons. Parfois ce ne sont que des secrets de polichinelle, des non-dits sus de tou.tes mais gardés bien au chaud, au creux du tabou et de l’interdit. Ce genre de situations laisse à la victime, aux victimes, le soin de se débattre dans la souffrance, la culpabilité et l’impossible expression d’une colère pourtant légitime. Suzanne, la nièce de Camille Billops et protagoniste au centre de ce premier film datant de 1982, a survécu à l’héroïne. Les racines de l’addiction, incontournables et monstrueuses, saillent d’emblée à la surface du récit : Suzanne a grandi en étant terriblement battue par son père Lire →

Agie

Agie

Notre série de textes personnels sur l’inceste se poursuit. Le témoignage suivant soulève pas mal de questions au cœur même d’un resurgissement douloureux et imprévu du passé. Nous insisterons donc d’abord sur son éventuel potentiel déclencheur. Ce témoignage est un rappel de la nécessité absolu d’établir des limites fermes et explicites avec les personnes avec qui vous interagissez d’autant plus si ces personnes sont dépositaires d’une partie de votre mémoire collective de l’époque des traumas. Lire →

La mémoire du corps

La mémoire du corps

Voici le deuxième volet de notre série de textes sur l’inceste. « Ce corps se souvient. Bien avant de savoir – ou de pressentir puisque tu ne sais toujours pas vraiment – tu avais détecté l’existence de la bombe. Bien avant d’avoir les outils mentaux pour imaginer ce que pouvait être cette bombe. Cette bombe en toi. Ce trouble. Aux âges où le désir s’invite durablement tu as saisi clairement ceci : il s’était passé quelque chose avant. Longtemps avant. Bien avant que tu puisses te souvenir, saisir un visage, un geste. Bien avant la parole. » Lire →

Ce avec quoi il faut vivre

Ce avec quoi il faut vivreJe guette les regards de mes frères et sœurs, me dit, non si c’était vraiment arrivé, ils ne pourraient pas plaisanter avec notre père, afficher une telle insouciance. Puis je me rappelle que moi aussi, je fais semblant. La nuit, je guette les allées et venues de mon père. Je reste éveillée le plus tard ou le plus tôt possible, si je tiens toute la nuit. Tentative dérisoire, désespérée de nous protéger. Lire →